L’Éloge du rien (Boris Mitić, 2017)
Une voix parle au nom du Rien (comme si tous les riens, la multiplicité des riens, ne pouvaient se rapporter qu’à ce Rien unique, en ruine)
Une voix parle au nom du Rien (comme si tous les riens, la multiplicité des riens, ne pouvaient se rapporter qu’à ce Rien unique, en ruine)
Il s’est souvenu d’autres vies et d’autres mondes qu’il a portés; un autre vivant surviendra, peut-être, pour les porter à nouveau.
Mal radical : un pouvoir qui oblige à décliner son identité, jusqu’à la perte totale du nom.
Là où des cadavres se nourrissent de cadavres, ça ne fait plus monde, c’est sans monde.