The Third Murder (Hirokazu Kore-Eda, 2017)
Le jugement final, c’est que nul ne peut témoigner de la vérité.
Le jugement final, c’est que nul ne peut témoigner de la vérité.
Le souverain de banlieue, ce jeune (lionceau) incontrôlable, introduit l’imprévisible, l’incalculable, dans le lieu clos de la cité.
Refuser la peine de mort exige un engagement inconditionnel démesuré, illimité, incompatible avec quelque transaction que ce soit.
Pour se sauver, il faut affronter l’impardonnable.
Là où des cadavres se nourrissent de cadavres, ça ne fait plus monde, c’est sans monde.
La pure souveraineté du mal radical, sans justification ni explication, face à la pure souveraineté du rejet de la peine de mort.
Une pure amitié qui ne repose sur aucune justification, sur aucun intérêt commun.
À l’acmé de la violence, du calcul politique qui voue Aldo Moro au sacrifice, se pose la question de l’au-delà du pouvoir, du politique.