The Lighthouse (Robert Eggers, 2019)
Une force excessive, inquiétante, souveraine, s’impose sans considération ni pour la vie, ni pour la mort, ni pour la crédibilité du récit.
Une force excessive, inquiétante, souveraine, s’impose sans considération ni pour la vie, ni pour la mort, ni pour la crédibilité du récit.
Sexe et pouvoir, à l’état nu, exhibent sans fard leur complicité.
Jamais les excuses ni les regrets ne seront à la hauteur du mal fait.
Il faut, pour excéder la cruauté, recueillir sa force, la transformer sans rien qui puisse la compenser : ni argent, ni amour, ni gain, ni perte.
Je dois m’immoler par le feu, j’y suis poussé, incité sans but, sans raison, justification ni condition.
Tenter de réunir des fraternités irréconciliables sans les contester de l’intérieur conduit à la paralysie, la tragédie, l’autodestruction.
Quand s’effondrent les limites, les parerga, rien ne peut arrêter la violence originelle, inouïe.
Les nazis sont arrivés au pouvoir car le vieux monde s’était déjà effondré.