No Home Movie (Chantal Akerman, 2015)
Témoigner d’un silence, dans le lieu impersonnel, abstrait et vide du « non-chez-soi »
Témoigner d’un silence, dans le lieu impersonnel, abstrait et vide du « non-chez-soi »
Seul un autre peut dire, à la place du « je » souverain : « Moi, je suis mort ».
La poésie qui reste, c’est le don d’une page vierge où écrire son secret
Ce qui, en plus d’un film, reste d’un tournage : le destin bouleversé des acteurs d’occasion.
Quand l’amour se décide, la trace se retire, elle s’efface – il faut plonger dans l’incertitude.
En se projetant sur d’autres surfaces, la trace d’un film parasite notre perception.
On ne peut pas se préparer à la mort, tout ce qu’on peut faire, c’est en exiger toujours plus, plus encore que la vie.