Vive l’Amour (Tsai Ming-liang, 1994)
Sans habitat, sans passé, sans futur, sans monde, il ne reste que les pleurs
Sans habitat, sans passé, sans futur, sans monde, il ne reste que les pleurs
Les pleurs du père déchu en deuil de sa culture, sa sophistication, son théâtre, son épouse, son fils et aussi de lui-même, en tant qu’homme, sans rien connaître de ce qu’il adviendra
Pour qu’advienne le « oui », il faut se laisser aller à un cheminement vide, vacant, et implorer.
Derrière le regard circulaire du système des médias, il y a des pleurs – impossibles à cacher, étouffer, réprimer, arrêter, surmonter.