Blow Up (Michelangelo Antonioni, 1967)
On ne peut photographier, dérober les images d’autrui, les interpréter, sans engager sa responsabilité, sans mettre en jeu sa culpabilité
On ne peut photographier, dérober les images d’autrui, les interpréter, sans engager sa responsabilité, sans mettre en jeu sa culpabilité
Témoigner d’un silence, dans le lieu impersonnel, abstrait et vide du « non-chez-soi »
Du vacarme de la guerre, on ne peut rien dire : elle ne répond pas.
il y a dans ce film quelque chose de nazi : l’entrée en scène d’un monde absolument dépourvu d’avenir
En se projetant sur d’autres surfaces, la trace d’un film parasite notre perception.
Qui parasite l’autre prend le risque d’être parasité par l’autre.
Là où ça décide, dans l’avenir, bénédiction et malédiction se confondent.
Là où des cadavres se nourrissent de cadavres, ça ne fait plus monde, c’est sans monde.