Mémoires d’un Juif tropical (Joseph Morder, 1984)
Il aura fallu dire « Je suis mort » pour que commence la vie en plus, la vie supplémentée par l’œuvre, plus que la vie.
Il aura fallu dire « Je suis mort » pour que commence la vie en plus, la vie supplémentée par l’œuvre, plus que la vie.
Une série de mises en abyme se recouvrent, s’étendent, s’excèdent, s’imposent comme source d’inspiration et d’autorité.
Un collage de phrases mortes qui ne promet rien, n’engage à rien, mais appelle l’adhésion.
En racontant la vie d’un autre, je transgresse l’impossibilité de raconter ma propre mort.
Une auto-hétéro-bio-thanato-graphie féminine où chaque femme semble jouer le rôle d’une autre, jusqu’à l’épuisement.