Une belle fin (Uberto Pasolini, 2013)
Même en l’absence de deuil, je porte en moi le monde de l’autre : « C’est l’éthique même ».
Même en l’absence de deuil, je porte en moi le monde de l’autre : « C’est l’éthique même ».
En associant le long du fleuve les lieux fragmentés de la dette, de l’économie et de l’échange, on appelle une autre unité, une autre éthique.
S’arrêter sur le pont qui mène au fantasme, au rêve, en passant par la photographie.
S’ensommeiller, se retirer du monde, renoncer à l’archive, affirmer son unicité pour finalement, enfin, mourir vivant.
« Il faut que je te porte », dit la terre, et tu répéteras le cycle.
« Il faut que je te porte », pour que tu m’ouvres les yeux.
Là où des cadavres se nourrissent de cadavres, ça ne fait plus monde, c’est sans monde.
Ce qui reste silencieux ne peut s’écrire que dans une langue étrangère, intraduisible.
Il faut soit sacrifier les mères pour laisser vivre les filles, soit sacrifier les filles pour que les mères puissent vivre selon leur désir.