After Hours (Martin Scorsese, 1985)
Une nuit de chaos qui, en définitive, ne change rien – car jamais le héros ne se détache de la faute
Une nuit de chaos qui, en définitive, ne change rien – car jamais le héros ne se détache de la faute
Dans un monde flottant, réduit à des vestiges, il n’y a pas de finalité à l’errance
Un cumul de dédoublements, d’incertitudes, de flottements, pour un film sans colonne vertébrale qui circule entre les genres
Une voix parle au nom du Rien (comme si tous les riens, la multiplicité des riens, ne pouvaient se rapporter qu’à ce Rien unique, en ruine)
Il faut, pour survivre, prendre tous les rôles, se déguiser jusqu’à épuisement.
Les traces des civilisations disparues appellent un deuil inarrêtable, une hantise infinie, qu’aucun savoir ne peut effacer.
Un pouvoir/impouvoir transactionnel, dérisoire, exposé à la dangerosité imprévisible de pouvoirs souverains.