Orwell, 2+2=5 (Raoul Peck, 2025)
La police de la pensée décrite par Orwell n’est plus nécessaire, car désormais la société s’en charge avec une efficacité inouïe, tant globalement qu’au niveau le plus singulier
La police de la pensée décrite par Orwell n’est plus nécessaire, car désormais la société s’en charge avec une efficacité inouïe, tant globalement qu’au niveau le plus singulier
Un deuil de soi ambigu, qui rend la singularité possible
Un dernier désir au-delà de tout désir : mourir vivant
« Dans sa folie, ma mère m’a fait le plus beau des dons : l’exigence d’une responsabilité infinie ».
En photographiant ceux qu’on aime, on les tue, et ce meurtre déclenche une cascade de culpabilité, de folie et de mort
Mal radical : un pouvoir qui oblige à décliner son identité, jusqu’à la perte totale du nom.
Pour accéder aux souvenirs, il faut pousser toujours plus loin le mouvement de la mimesis, multiplier les dédoublements.
À tout ce qu’on voulait faire de moi, j’ai acquiescé, mais on ne peut pas m’empêcher de dire « je ».