Noël à Miller’s Point (Christmas Eve at Miller’s Point, Tyler Taormina, 2024)
Pour pallier l’épuisement du « chez soi », on multiplie les ornements, les plats, les cadeaux et les chansons nostalgiques, mais ça ne marche pas, on n’est plus nulle part
Pour pallier l’épuisement du « chez soi », on multiplie les ornements, les plats, les cadeaux et les chansons nostalgiques, mais ça ne marche pas, on n’est plus nulle part
Dans les bordures et les parerga démultipliés de l’amour, une jouissance singulière, incomparable, rencontre une tristesse sans appel
Réitérer, par une alliance avec le film, l’alliance entre le mort et la vie.
Un monde clos dont les bords ne s’étendent qu’au prix d’une étrange et incontrôlable transformation.
Une figure de défilement routier fait le lien entre les éléments d’un récit dont la diffraction est irréductible.
En espérant que d’une pure intériorité, dans les limbes réticulaires de l’apocalypse, quelque chose pourra surgir.
Un parcours dans les marges où la vie courante, sentimentale-économique, se dissout, s’efface, s’éclipse.
Quand s’effondrent les limites, les parerga, rien ne peut arrêter la violence originelle, inouïe.
Dans les marges périphériques où le monde se perd, il n’y a personne pour me porter.
Une aventure vécue en bordure parergonale du monde, dans le manque creusé par une disparition.
La nostalgie d’une extériorité impossible, dont il faut faire son deuil.