Judéités, cinéma, plan

Le cinéma donne à voir l’extrême dispersion des judéités

Plutôt que l’expression « judaïsme », qui renvoie à la religion, ou « peuple juif », une formulation généalogico-politique, je choisis le mot « judéités » qui exprime mieux, me semble-t-il, l’extrême diversité de ce à quoi renvoie le mot « Juif ». Les écrits, les ouvrages sont innombrables, les points de vue éclatés, aussi divergents que possible, ils interdisent toute globalisation, toute généralisation. Les judéités sont fragmentaires, elles sont multiples, divergentes, irréductibles à des explications simples. Si je préfère faire confiance au cinéma, c’est parce qu’il est lui-même fragmentaire, contradictoire, multiple, impossible à généraliser ou unifier. Il y a, entre judéités et cinémas, une certaine résonance.

Détruire l’avenir est le pire des crimes, la plus sévère expression du mal radical
Depuis Gaza, il n’est d’avenir pour les Juifs qu’à prendre acte de l’innocence perdue
Un dibbouk prétend, au nom de la justice, fixer l’avenir qui répare la faute dont il s’estime victime

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