Ecrit sur du vent (Douglas Sirk, 1956)
Comment écrire ce qui ne peut se dire ni en paroles, ni en images, mais seulement sur du vent, dans l’évanescence d’un film.
Comment écrire ce qui ne peut se dire ni en paroles, ni en images, mais seulement sur du vent, dans l’évanescence d’un film.
Une aventure vécue en bordure parergonale du monde, dans le manque creusé par une disparition.
La nostalgie d’une extériorité impossible, dont il faut faire son deuil.
Nettoyer, dans un pur linceul, la crainte et la culpabilité.
En portant l’enfant mort, le voyant fait le deuil de ce que lui-même a été.
Le regard d’une petite fille sur une hospitalité qui oblige, dans un monde où le nouveau-né doit être abandonné.
Pour faire la charité, il faudrait déjà être chez soi, et pour offrir l’hospitalité, il faudrait déjà accepter la loi de l’autre.