Daaaaaali! (Quentin Dupieux, 2023)
Le cinéma du supplément se supplémente lui-même par supplémentation des mises en abyme – et ça marche
Le cinéma du supplément se supplémente lui-même par supplémentation des mises en abyme – et ça marche
Chaque jour ton corps change, tu es la même personne sans l’être et tu peux te réveiller tout·e autre.
Mal radical : un pouvoir qui oblige à décliner son identité, jusqu’à la perte totale du nom.
On ne peut ni s’approprier une signature, ni usurper un nom innocemment.
« Je suis mort », souverainement mort, bien que vous puissiez encore voir mon corps, entendre ma parole et ma voix.
Tout commence par un appel, « Je suis morte » : pour que le visage qui précède introduise à celui qui, déjà passé, reste à venir.
Est star celui qui peut mourir sans mourir, faire du cinéma sans faire du cinéma, signer un film en le déconstruisant.