Cinéma en déconstruction

Insu (plan)

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« Il y a de l’insu » : nous y sommes sensibles sans que jamais, comme tel, il ne vienne au jour

En-deçà du savoir, de la connaissance, il faut faire avec l’autre source de confiance (pas moins puissante) : l’insu
ARCHI-DETTE
Du simple fait d’exister, tu es en dette, sans connaître la source ni la raison de cette dette
On ne sait jamais à l’avance en quoi consistent les extériorités; il est impossible de les empêcher d’arriver
Porteur d’une catastrophe inconnue, incontrôlable, archaïque, l’archi-amour oblige à délaisser sans retour les figures de l’amour courant, familial ou social
Immédiatement présente, la voix est aussi le lieu d’une archive cryptée, impérieuse
Nul n’est à l’abri des rêves de l’autre
PULSIONS
SCOPIQUES
Au-delà du « male » ou du « female gaze », nous vivons une mutation du regard
FANTASMATIQUES
Le cinéma fait proliférer les fantasmes
Nous habitons tous le fantasme du « Je suis mort »
LE VIDE, LE RIEN
La vie a pour enjeu de répondre à l’expérience du Rien
On ne peut éliminer le risque qu’au désir d’amour, rien d’autre ne réponde qu’un silence, un vide, une absence
INCOMPRÉHENSIBLE, INTRADUISIBLE
Il faut, pour vivre, préserver l’inquestionnable
Aporie de Babel : « Interdire, universellement, la langue universelle »
SECRET
Principe inconditionnel : « Tu ne t’exposeras pas au secret d’autrui »
IMPRÉVISIBLE
L’À-venir est absolument indéterminé, rien ne permet de l’anticiper, de le prévoir
Pour faire événement, il faut qu’une rencontre ait été absolument imprévue, imprévisible, incalculable
On ne sait jamais à l’avance en quoi consistent les extériorités, tout ce qu’on sait, c’est qu’elles arrivent, il est impossible de les en empêcher

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