The Dead Don’t Hurt (Viggo Mortensen, 2024)
On ne peut pas empêcher l’injustice, on ne peut qu’en déplacer les conséquences
On ne peut pas empêcher l’injustice, on ne peut qu’en déplacer les conséquences
Un amour inconditionnel que rien ne peut démentir, ni le viol, ni l’inceste, ni le scandale
Un réalisateur qui présente une jeune fille comme perverse, calculatrice, manipulatrice, pour mieux la manipuler, l’objectiver, s’en servir.
Un film ambivalent qui embellit l’ambivalence d’une jeune fille envers ce qu’elle a à subir.
Un film construit pour qu’on ne puisse en tirer aucune conclusion définitive : un thriller aporétique.
Une tragédie hétéro-thanato-graphique : « Tu es en deuil de toi-même, il faut que je te porte ».
Une séduction verbale, oblique, indirecte, instaure une liaison foisonnante mais trompeuse, décevante, déprimante.
Pour se sauver, il faut affronter l’impardonnable.
Mourir une deuxième fois, vivante, pour une autre alliance, plus porteuse d’avenir.
S’appuyer sur le mythe le plus courant pour inventer un autre référent, tout aussi mythique.