Dancer in the Dark (Lars Von Trier, 2000)
Un sentiment de culpabilité, enfermé dans un cycle de dette incontrôlé, peut conduire à l’injustice la plus radicale, effacer tout autre désir, toute autre éthique
Un sentiment de culpabilité, enfermé dans un cycle de dette incontrôlé, peut conduire à l’injustice la plus radicale, effacer tout autre désir, toute autre éthique
Amalgamer les ingrédients les plus usuels du cinéma pour forclore toute interprétation rationnelle.
Qu’il est beau ce pharmakon! Qu’elle est belle cette apocalypse!
« Je suis mort », souverainement mort, bien que vous puissiez encore voir mon corps, entendre ma parole et ma voix.
Puisque le monde ne répond plus, je ne peux l’interroger qu’en parfait étranger, dans la plus pure inconditionnalité, par le langage du cinéma.
Dans l’acte du criminel comme dans l’expérience du cinéma, il faut dominer l’image, la cadavériser, pour jouir du regard.
L’œil-caméra comme système d’aveuglement, qui ne fonctionne que pour mettre à mort ce qu’il filme.
« Il faut que je te porte », pour que tu m’ouvres les yeux.
Le suicide est un événement avec lequel on (l’autre) ne peut jamais faire la paix.