The Dead Don’t Hurt (Viggo Mortensen, 2024)
On ne peut pas empêcher l’injustice, on ne peut qu’en déplacer les conséquences
On ne peut pas empêcher l’injustice, on ne peut qu’en déplacer les conséquences
N’étant rien, le Joker peut tout représenter : le bien comme le mal, le rire comme les larmes, il est le « pharmakon » qui symbolise le chaos comme la justice, le crime et sa réparation
Un amour archaïque, irréductible, envers une exigence irrécusable, incontestable, précède et conditionne l’amour courant, socialisable et partageable
La circulation de l’argent est a-morale, irrationnelle; ce ne sont pas les marchandises qui circulent mais la faute, sans souci d’équilibre, d’éthique ni de justice
Une tragédie hétéro-thanato-graphique : « Tu es en deuil de toi-même, il faut que je te porte ».
Mal radical : un pouvoir qui oblige à décliner son identité, jusqu’à la perte totale du nom.
Tu répondras à l’autre, dans l’irresponsabilité la plus absolue.
Pour se sauver soi-même, il est préférable de pardonner : punir l’autre, ce serait se punir soi-même et s’interdire la transgression
Trouver le coupable, c’est impossible, mais ne pas trouver de coupable, c’est intenable, insupportable.
Tragi-comique, scandaleux, imparable et inéluctable, l’événement sacré qui fait de Dieu une femme.
Où la décision juste, crédible, ne repose plus sur le témoignage mais sur la trace calculable.
S’ensommeiller, se retirer du monde, renoncer à l’archive, affirmer son unicité pour finalement, enfin, mourir vivant.
Quand le consentement meurtrier, banalisé, ne dérange plus personne, la responsabilité devient un danger mortel.
Quand la mise en acte d’une justice inconditionnelle, non négociable, appelle une solidarité sans réserve.
Déliée de toute dette, elle reste paralysée au bord de l’inconditionnel.