L’horloger de Saint Paul (Bertrand Tavernier, 1974)

Quand la mise en acte d’une justice inconditionnelle, non négociable, appelle une solidarité sans réserve

Avant le générique, une petite fille dans un train qui passe à travers la ville de Lyon1. Elle regarde par la fenêtre, voit un véhicule en feu. La petite fille n’est qu’un regard, sans lien avec l’histoire. Une voiture est en feu, tel est le message, simplement factuel. Dans un café lyonnais du quartier Saint-Paul2, un soir d’élections où la gauche a perdu3. Michel Descombes, un des clients, répare l’horloge du restaurant, puis passe à table. On discute et on se moque de tout : une manif des prostituées, la peine de mort, la télé, avant de se quitter chaleureusement. L’ambiance est bonne, tout le monde rigole. On est dans le monde habituel des copains, un monde masculin, normal, usuel, où l’on se contente de partager un bon repas sans enjeu particulier. Les bords politiques opposés se conjoignent autour d’un verre de vin. Michel rentre chez lui. Il explique à Antoine, son ami communiste, qu’au lieu de continuer sa scolarité au lycée, son fils Bernard a choisi le collège technique4. Quelles sont les motivations de Bernard ? Le père a du mal à les comprendre. Dès que le groupe de copains se sépare, il n’est plus question ni de jeux de mots ni de plaisanteries grivoises5. C’est de l’étrangeté, de l’inexplicable qui s’introduisent dans le film par le biais du plus proche, un fils.

Dans l’immeuble où est située la boutique6 de Michel (Descombes, horloger), on entend chanter, un piano faire ses gammes, une moto passer bruyamment. C’est la vie courante, le commun de la vie, mais à peine a-t-il eu le temps d’ouvrir le magasin, que des policiers se présentent. « Il est arrivé quelque chose à la camionnette »7, lui dit-on. Quoi ? On l’emmène au poste de police8Votre fils a tué un homme, dit le commissaire Guiboud, on ne sait pas pourquoiLa victime était un homme important dans l’usine où travaillait la fille Torrini. Le fils s’est enfui avec cette fille, Liliane, dans une voiture volée. Michel n’a jamais entendu parler de Liliane. C’est pas vrai ! s’exclame-t-il, Vous ne pouviez pas dire autre chose, rétorque le flic. Michel est choqué, il peut à peine se tenir debout, il rentre chez lui comme un automate, se couche. Un monde s’est effondré. Le réel n’offre plus rien à quoi se raccrocher, autant dormir.

La police enquête. La victime, Razon, est un ancien parachutiste qui a fait les guerres d’Indochine et d’Algérie, qui faisait régner l’ordre dans l’usine et harcelait les ouvrières. Le couple s’est enfui après avoir incendié la voiture de l’homme9 et abandonné la camionnette du père. Les journalistes arrivent. Michel tente de résister à leur pression mais se fait piéger : il lance un appel par radio pour que son fils se rende. D’un plan à l’autre, le réalisateur insiste sur les images de la ville, ses rues, ses bus, son fleuve, ses magasins, ses passants, et aussi les boucheries, les restaurants. Les uns et les autres ne cessent de grignoter, de manger10. Faire du film une sorte de reportage, montrer les personnages dans leurs gestes les plus quotidiens, c’est produire un effet supplémentaire de réel. Là où le fils a grandi, où ses besoins ont été pourvus, ils ont l’illusion de partager un monde, mais ce n’est que l’apparence des choses. Le lien familial et social est déjà rompu, séparé. Ce que Michel a perdu, ce n’est pas qu’un fils, c’est un monde commun.

Bernard s’intéressait au cinéma, il prenait des notes sur des films11. Le commissaire montre à Michel une photo de Liliane Torrini. Selon le récit de la police, elle aurait été prise en flagrant délit de vol dans l’usine par Razon, frappée, puis renvoyée. Elle aurait fait venir Bernard et l’aurait poussé au meurtre, en utilisant le revolver que possédait Razon. Puis vient le récit classique de la fuite des amoureux, qui sont repérés dans un hôtel ardéchois, puis perdus. Deux filles de l’usine12 viennent voir Michel pour lui parler de Liliane Torrini. Razon était un salop, une ordure disent-elles. Il courait après Liliane. Elles doutent de l’hypothèse du vol dont Razon était le seul témoin. Et s’il avait tenté de la violer ? La radio ayant qualifié Bernard de gauchiste, des nervis13 s’en prennent à la boutique de Michel Descombes, cassent les vitres14. Bernard et Antoine les poursuivent, Michel pousse l’un d’entre eux dans la Saône. L’attaque des nervis d’extrême-droite, le discours de la radio sur les gauchistes, la venue des ouvrières qui dénoncent le pouvoir de Razon dans l’usine, tout cela insiste sur la dimension politique du geste de Bernard. Mais il n’y a pas que ça, ça n’est pas ça ou ça n’est pas seulement ça, ça n’est pas seulement politique, c’est aussi autre chose, et l’essentiel, pour le fils comme pour le père, c’est cet autre chose que ni l’un ni l’autre n’arrive à définir de manière tranchée. Si l’on ne craignait pas les grands mots, on pourrait dire que c’est un acte de justice, un acte d’éthique pure, mais cela ne suffirait pas non plus car en même temps l’acte est politique, il n’y a pas d’acte plus politique que cela. 

Le commissaire donne rendez-vous à Michel sur le quai de la Saône. Michel confirme que son fils a fait une fugue, à l’âge de dix ans, pour retrouver une certaine Madeleine, la femme qui s’était occupée de lui pendant six ans après le départ de sa mère15. En cachette de la police, Michel va voir Madeleine qui lui montre une photo de Liliane. Michel se rend compte qu’il sait très peu de choses de son fils, qui ne donnait des nouvelles qu’à Madeleine. Il aurait dit : Mon père est trop gentil pour un garçon comme moi. Pour éviter de renseigner la police, Michel et Madeleine brûlent la photo de Liliane16. Si Bernard prenait ses distances à l’égard de son père, ce n’est pas parce qu’il ne l’aimait pas, c’est au contraire parce qu’il l’aimait trop, parce que l’amour était trop partagé, trop encombrant. Il ne pouvait pas se révolter contre lui, et d’ailleurs il ne se révoltait contre personne. La seule décision qu’il aura prise aura été de tuer une ordure : rien qui ressemble, dans son esprit, à une rébellion ou à un acte révolutionnaire.

Michel retrouve Antoine au restaurant17. Ils ont appris que la police avait repéré le couple, sans pouvoir l’arrêter. À la télévision, on dénonce le gauchiste, on défend la mémoire de Razon. Même la CGT se désolidarise du meurtre. Michel Descombes se retrouve complètement isolé. Il se remet à son travail, répare des montres, des horloges. Un client lui annonce l’arrestation de son fils, à l’île de Bréhat. Il retrouve le commissaire dans le wagon-restaurant du train de Saint-Brieuc18 où le couple a été transféré, arrive sur place, mais son fils refuse de le voir. Les circonstances font qu’ils prennent le même avion de retour vers Lyon. Dans l’aéroport, il croise Bernard. « Bonjour Papa » dit le fils. Le père ne répond pas, il jette sur Liliane un coup d’œil appuyé. Le silence se prolonge dans l’avion, la jolie Liliane à l’avant, Bernard au milieu, le père au fond séparé par quelques sièges. À l’arrivée, le père voit son fils menotté, entraîné par les policiers. Il se pourrait que ce soit à ce moment-là, dans le moment du terrible silence entre le père et le fils, à ce moment précis, que le père décide de prendre, inconditionnellement, pour toujours et quoiqu’il arrive, le parti du fils. Il aura fallu que le père reste à la hauteur du choix terrible et irréversible fait par son fils dans l’usine. Il ne tuera personne, mais ne trahira jamais cette décision.

Son avocat annonce à Bernard Descombes qu’il sera confronté à son fils devant la juge d’instruction. L’avocat ne veut pas plaider le politique, mais le passionnel. Il soutient que le motif politique n’est pas défendable, et remet à Michel l’enregistrement de sa première entrevue avec Bernard19« Ecoutez Monsieur je vous l’ai dit, Razon était tout ce que je détestais, alors je l’ai tué. – Il vous avait fait du tort personnellement ? – S’il m’avait fait du tort à moi, je l’aurais pas tué. – À votre amie alors, il l’avait fait renvoyer. – On tue pas un homme pour ça. – Alors pour quoi on tue ? – Je voulais pas que ce soit toujours les mêmes qui s’en sortent. – Pourquoi ce jour-là justement ? – Parce que je me suis dit que si je le fais pas aujourd’hui, je risque de plus jamais le faire. – Et elle, elle était d’accord ? – Disons que… c’était mon cadeau de mariage. – C’est difficile à plaider ça. – Je ne dis pas non. – Et vous pensez à votre père dans tout ça ? – Sur le moment, non, après, oui. – Alors pourquoi refusez-vous de le voir ? – C’est pas le moment. – Faites-vous partie d’un mouvement gauchiste ? – Non, je ne fais partie de rien et elle non plus. – Liliane, elle, se charge tant qu’elle peut. – Ça m’étonne pas. Elle est très bien cette fille-là. »

Ce que Michel, l’horloger du Vieux-Lyon, découvre avec une certaine stupeur, c’est une autre dimension de son fils à laquelle il ne peut pas faire autrement que de se rallier. Ce n’est pas une question d’amour ni d’affect, c’est une question plus grave, une question de justice dont toute considération passionnelle20 est écartée. Ou disons-le plus clairement : dès 1973, Bertrand Tavernier avait exemplairement démontré qu’au-delà de la justice courante pointait une autre justice, inconditionnelle. Cette justice-là, ni la presse, ni les médias, ni les politiques (quels qu’ils soient) ne peuvent l’appréhender. Ils accusent Bernard de « gauchisme », mais Bernard n’est pas impliqué dans ces querelles. Il n’a agi ni par calcul politique, ni par engagement dans la lutte des classes21, mais pour autre chose de plus indéfinissable.

Dans le couloir du Palais de justice, le père interpelle son fils. « Tu sais, le message à la radio, j’ai été coincé, c’est pas moi qui l’ai… – Je l’ai même pas entendu. C’est après qu’on m’en a parlé. Dans la voiture, Liliane et moi, on n’écoutait pas la radio, on se parlait. – Remarque, je te disais que je t’en veux pas. – On m’a dit22. – Pourquoi à Bréhat ?23 – Je sais pas, dès le début j’ai pensé à Bréhat. – T’as rien d’autre à me dire ? – Toi non plus, tu vois bien. Tout ce que je pourrais te dire te ferait de la peine. Si, une chose : j’aimerais mieux que tu viennes pas au procès. – Ah si ! ça j’irai quand même, aussi. – Si tu veux. – Tu vas voir des psychiatres, il paraît ? – Compte pas sur eux. – Non, non, je compte pas sur eux. » Ils ont vraiment renoué le contact, ils parlent la même langue. 

Dans le bureau de la juge d’instruction, l’avocat invoque le crime passionnel. Bernard proteste, il ne veut pas en entendre parler, « C’est une connerie » dit-il. Son père le soutient pendant la séance, et aussi dehors, en refusant de discuter avec l’avocat. Pour réduire la peine, il aurait fallu en venir au jeu compliqué des stratégies défensives, aux petits calculs, au circuit sans limite des mensonges et des compromissions qui dégoûte au père comme au fils. Bernard n’a pas agi par passion, il a agi dans la rigueur d’une pensée, la sienne.

A la sortie, retour de la bouffe. Michel rencontre le commissaire chez le boucher, ils déjeunent ensemble. Le commissaire explique que Razon pourrait avoir violé Liliane, il veut le convaincre de revenir à la stratégie du crime passionnel. Le père refuse de suivre cette piste « Mon fils ne veut pas qu’on en parle ». « Il ne veut pas le dire, moi non plus ». « C’est mon fils qui décide ». Si le fils ne veut pas entendre parler de circonstances atténuantes, alors le père ne cherchera pas à lui en trouver. Devant l’obstination du commissaire, le père s’en va, il sort définitivement du restaurant, ne partagera plus jamais un repas avec le policier. « On ne se reverra jamais », dit-il. Michel a rompu avec l’avocat, le commissaire, la justice et la police d’État. Il n’est pas devenu révolutionnaire. Le choix qu’il a fait est personnel, intime, sans raisonnement ni calcul. Il ne s’agit pas de reprendre possession du fils, de le récupérer, il ne s’agit pas non plus de reprendre le dessus dans un rapport de force. Il s’agit de se libérer soi-même – tant mieux si cette liberté libère aussi l’autre.

À la cathédrale Saint-Jean Baptiste, Michel Descombes médite quelques minutes devant l’horloge astronomique. (Avant la décision du tribunal humain, peut-être s’adresse-t-il à un autre tribunal.) Antoine accompagne Michel Descombes au tribunal. À la Cour d’Assises, à la demande du juge, Michel répète deux fois la seule chose qu’il ait à dire : Je suis entièrement, totalement solidaire de mon fils. La presse l’attend, on le suit, on le photographie abondamment. Madeleine aussi l’attend à la sortie. Il ne lui dit rien; elle pleure. Pour les journalistes et les commentateurs, Michel, père du tueur, est devenu un symbole, une icone : un être insituable, étrange, à la fois banal et monstrueux. Sans doute Madeleine est-elle la seule à avoir compris la métamorphose qui s’est opérée en lui. C’est cela qui la fait pleurer, et non pas la condamnation de Bernard.

« Vingt ans pour le garçon, cinq ans pour la fille » dit l’huissier au commissaire, qui rétorque « Pour un crime passionnel c’est beaucoup, autrement c’est normal ». De leur côté, Michel et Antoine voient couler l’eau sous un pont. « Je le regardais quand tu as déposé dit Antoine. Tu peux pas savoir. C’est comme s’il avait compris. Vous vous ressemblez pas beaucoup hein ?, mais là vous étiez pareils. Je peux même pas te dire qu’il a souri, c’était un espèce de sourire sans sourire ». Puis : « Je vais te dire une chose Michel. Quand c’est arrivé je me suis dit que j’étais bien content de ne pas avoir de gosse. Mais en vous voyant tous les deux, toi et lui, surtout toi, devant tous ces honnêtes gens, là, j’ai pensé qu’il n’y avait que vous deux dans la salle ».

Ils ont eu le courage d’ériger en valeur leur propre loi. En eux, ils ont dissous, détruit la justice officielle, la police et aussi les mangeurs et bouffeurs de tout acabit. Plus tard, Michel rend visite à son fils à la prison. Il dit : « Liliane a choisi le prénom de sa fille : Sylvie »24. Ils parlent de l’avenir de la petite fille, le père raconte une anecdote de guerre. Dehors, il fait beau, il marche sur le trottoir, il semble heureux, il sourit, réconcilié avec lui-même. C’est comme si son corps s’était arrêté pour laisser place à quelque chose de plus fort, de plus abstrait, pour lequel il n’a pas de mots. C’est ce quelque chose d’inconnu, concret mais sans consistance, qui le fait sourire dans le dernier plan, quand, sous le soleil, il longe la prison où son fils, auquel il a enfin pu parler, est enfermé.

  1. Dans la vraie vie elle se nomme Tiffany et c’est la fille de Bertrand Tavernier. ↩︎
  2. Alors que le roman de Georges Simenon adapté par Bertrand Tavernier, L’horloger d’Everton, est situé aux Etats-Unis, le film se passe dans la ville de naissance du réalisateur, qu’il a quittée à l’âge de cinq ans mais où il n’a jamais cessé de revenir. ↩︎
  3. Il s’agit des élections du 11 mars 1973 : UDR 24%, PCF 21%, PS 19%, Réformateurs 12%, etc. Résistance de la majorité présidentielle (Pompidou), poussée de l’Union de la gauche. ↩︎
  4. Un choix « ouvriériste » qui, pour un bon élève, ressemble à celui d’un gauchiste. Les deux hommes, y compris le communiste, regrettent ce choix. ↩︎
  5. Ce genre de plaisanteries qui semblent audacieuses, c’est toujours le plus conventionnel. ↩︎
  6. Une boutique lyonnaise (20 rue Juiverie, 69005, Vieux Lyon) tenue par Philippe Carry, horloger d’art, restaurateur du patrimoine, a pris depuis 1987 le nom de L’Horloger de Saint-Paul, en référence au film de Bertrand Tavernier. « Véritable laboratoire d’horlogerie ancienne et d’histoire du patrimoine au cœur du Vieux-Lyon, site UNESCO, l’entreprise est habilitée par les Monuments Historiques. Philippe Carry propose un service de conception de montres et d’horloges uniques et s’engage pour la formation professionnelle (Meilleur Apprenti de France 2009) ». L’insistance du film sur le patrimoine lyonnais se traduit par une patrimonialisation du film. Le magasin qui a servi de décor au film se situe à proximité de la boutique de Philippe Carry, 4 rue de la Loge. ↩︎
  7. Une vieille 2CV. ↩︎
  8. Petite balade dans le Lyon du début des années 1970. ↩︎
  9. Jusqu’à la fin du film, on ne comprendra pas pourquoi ils ont incendié cette voiture. Vengeance ? Mépris de la société de consommation ? Ce n’est pas clair. ↩︎
  10. Quand Michel n’a pas faim, quand il s’abstient de manger, c’est pour souligner les silences et les non-dits. ↩︎
  11. S’il y a une dimension autobiographique dans le film, c’est que Bertrand (Tavernier) pourrait s’identifier à Bernard (Descombes) – c’est-à-dire au fils, et non pas au père. En 1973, il était âgé de 32 ans. ↩︎
  12. Elles sont rousses – ou les cheveux teints en roux. De nombreux actrices, dans le film, sont rousses.  ↩︎
  13. Une milice patronale. ↩︎
  14. Le film est politiquement daté. Le meurtre a eu lieu la nuit des élections législatives, le 11 mars 1973. Le 22 septembre 2017, L’horlogerie de Saint-Paul, la boutique de Philippe Carry, a été vandalisée, la vitrine brisée par une dizaine d’impacts – coups de marteaux ou jets de briques imitant les boules de pétanque du film auquel l’horloger d’aujourd’hui rend hommage. Les « identitaires » ont revendiqué l’agression, avec d’autres groupes d’extrême-droite implantés dans le quartier. Les associations culturelles du Vieux Lyon, la MJC et la Maison des passages, sont régulièrement la cible de ce genre d’attaques ou d’intimidations. L’enjeu n’est plus le même qu’en 1973, l’ennemi est ce qu’on nomme désormais la « diversité ». Le quartier autrefois délaissé est devenu touristique, tandis que les nervis ne s’en prennent plus aux ouvrières, mais aux immigrés et à tout ce qui ressemble à une culture ouverte sur l’autre. ↩︎
  15. Après la séparation du couple, la mère de Bernard est morte. Veuf sans l’être, Michel a élevé seul son fils, avec l’aide de Madeleine. ↩︎
  16. Christine Pascal, l’actrice qui joue le rôle de Liliane, se suicidera en 1996, à l’âge de 42 ans. ↩︎
  17. Cette insistance sur le restaurant situe la question de l’#Incond du côté du plus courant, du plus commun. ↩︎
  18. Il y avait encore des trains-couchettes entre Lyon et la Bretagne.  ↩︎
  19. Evidemment, c’est le père qui paye pour l’avocat du fils. ↩︎
  20. Pathologique dirait Kant. ↩︎
  21. En préférant le lycée professionnel au collège, il fait un choix social – sans en tirer les conséquences institutionnelles ou militantes. ↩︎
  22. Il semble que Bernard ait un petit sourire en disant cela. ↩︎
  23. L’endroit où Bernard et Liliane se sont réfugiés, qui est aussi l’endroit où Bernard avait l’intention de passer des vacances avec son fils. ↩︎
  24. Liliane est enceinte, mais de qui ? Peut-être de Razon. Pour le père comme pour le fils, ça ne change rien. Michel se propose d’élever l’enfant avec les parents de Liliane. ↩︎
Vues : 7

Pierre Delain

Initiateur et auteur du blog "Cinéma en déconstruction"

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