Franz K. (Agnieszka Holland, 2025)
Il faudrait, en racontant quelques traits de la vie de Kafka, faire ressentir l’insaisissabilité d’une œuvre inexplicable, mais on n’arrive qu’à enfler encore plus l’infini volume de ses parerga
Il faudrait, en racontant quelques traits de la vie de Kafka, faire ressentir l’insaisissabilité d’une œuvre inexplicable, mais on n’arrive qu’à enfler encore plus l’infini volume de ses parerga
Il faudrait, pour se dissocier légitimement du monde, être un poète exceptionnel, unique – celui qui n’en est pas digne est rejeté, méprisé
Dans les bordures et les parerga démultipliés de l’amour, une jouissance singulière, incomparable, rencontre une tristesse sans appel
Ce qui, en-dehors de toute règle, s’interpose dans les brèches de la famille, du lien conjugal, est brutal, excessif, traumatisant, destructeur
Ce qui reste de paradis (perdu, oublié par les humains) ne survit que par la corruption et la mort, à travers le sang que prélèvent les héritiers (Adam & Eve)
D’autres regards vivants, angoissés, désespérés, inouïs, inaccessibles, intraduisibles, émergent des marges de la ville.
Où le cycle de la dette est corrompu, ruiné, asservi aux commerces de la drogue et du cinéma.
La collision de mondes clos n’ouvre ni avenir, ni survie.
Il faut, pour surmonter sa culpabilité, faire l’expérience de l’impossible.
En espérant que d’une pure intériorité, dans les limbes réticulaires de l’apocalypse, quelque chose pourra surgir.