Vive l’Amour (Tsai Ming-liang, 1994)
Sans habitat, sans passé, sans futur, sans monde, il ne reste que les pleurs
Sans habitat, sans passé, sans futur, sans monde, il ne reste que les pleurs
La tentation d’une mise en abyme autobiocinématographique sans fin, où le film ne renvoie qu’au film et le cinéma qu’au cinéma
Notre monde s’efface, s’arrête, ce qui arrive est obscur, inconnu, absolument indéterminé.
En disparaissant, elles suspendent le monde dans lequel le film s’inscrit – sans laisser aucun indice sur l’autre monde.
Là où des cadavres se nourrissent de cadavres, ça ne fait plus monde, c’est sans monde.