Le goût du ciment (Ziad Kalthoum, 2017)
Du vacarme de la guerre, on ne peut rien dire : elle ne répond pas.
Du vacarme de la guerre, on ne peut rien dire : elle ne répond pas.
Puisque le monde ne répond plus, je ne peux l’interroger qu’en parfait étranger, dans la plus pure inconditionnalité, par le langage du cinéma.
« Je suis mort » ne peut se dire que dans une langue toute autre, intraduisible.
Une expérience d’hospitalité, même forcée, ça peut conforter le chez soi, faire du bien.
Ce qui reste silencieux ne peut s’écrire que dans une langue étrangère, intraduisible.
Quand s’effondrent les limites, les parerga, rien ne peut arrêter la violence originelle, inouïe.