Joker, folie à deux (Todd Phillips, 2024)
Cinéma de l’extrême dépouillement : deuil de l’illusion, de la duplicité, du populisme, du Joker, du pharmakon et du blockbuster lui-même
Cinéma de l’extrême dépouillement : deuil de l’illusion, de la duplicité, du populisme, du Joker, du pharmakon et du blockbuster lui-même
N’étant rien, le Joker peut tout représenter : le bien comme le mal, le rire comme les larmes, il est le « pharmakon » qui symbolise le chaos comme la justice, le crime et sa réparation
Où le cycle de la dette est corrompu, ruiné, asservi aux commerces de la drogue et du cinéma.
« Ce que Lola veut, Lola l’obtient »; un siècle plus tard, elle aura suscité son film porté par un célèbre réalisateur, aussi excessif et démesuré qu’elle-même.
Jamais les excuses ni les regrets ne seront à la hauteur du mal fait.
L’alcool peut aussi, parfois et sans prévenir, se faire pharmakon.
Le défaut absolu d’hospitalité conduit à la folie, au suicide.
« Je suis mort » ne peut se dire que dans une langue toute autre, intraduisible.