Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
Il faut filmer, sans vergogne, au-delà de la honte et du mépris, au-delà de toute autre relation d’amour ou de conjugalité
Il faut filmer, sans vergogne, au-delà de la honte et du mépris, au-delà de toute autre relation d’amour ou de conjugalité
Il faut, pour porter la tristesse d’une fin d’amour, en garder la trace, l’archive, par une célébration
Réfléchi, calculé, désiré, commenté, conditionné, l’amour défait l’amour, c’est un amour sans amour
Il reste aux femmes qui se retirent de la domination masculine à vivre dans l’incertitude.
« Puisque je suis déjà mort, je n’ai pas d’autre solution que de disparaître ».
Il faut préserver le rapport sexuel, car c’est le seul rempart contre un ennui mortel.
Les pleurs du père déchu en deuil de sa culture, sa sophistication, son théâtre, son épouse, son fils et aussi de lui-même, en tant qu’homme, sans rien connaître de ce qu’il adviendra
Un film, dans le film, révèle une vérité dont il témoigne par le montage.