The Third Murder (Hirokazu Kore-Eda, 2017)
Le jugement final, c’est que nul ne peut témoigner de la vérité.
Le jugement final, c’est que nul ne peut témoigner de la vérité.
Chaque jour ton corps change, tu es la même personne sans l’être et tu peux te réveiller tout·e autre.
La poésie qui reste, c’est le don d’une page vierge où écrire son secret
Ce qui fait la beauté irremplaçable du film et aussi sa faille, c’est que rien ne transpire du secret.
Ce n’est pas pour ses propres fautes qu’on paie, mais pour celles d’un autre.
L’ange vivant de la mort appelle le photographe, il lui donne accès à un monde sans deuil, ni devoir, ni dette.
On ne peut ni s’approprier une signature, ni usurper un nom innocemment.
Complaisamment j’exhibe toutes les facettes de mon image, afin de protéger mon secret.
Dans une vacuité absolue, il cherche en elle un secret inavouable – mais il n’y en a pas.