Ikiru (Vivre) (Akira Kurosawa, 1952)
On peut, en donnant lieu à un supplément pour l’autre, vivre plus que la vie
On peut, en donnant lieu à un supplément pour l’autre, vivre plus que la vie
Chaque jour ton corps change, tu es la même personne sans l’être et tu peux te réveiller tout·e autre.
Même en l’absence de deuil, je porte en moi le monde de l’autre : « C’est l’éthique même ».
Un film ne peut se présenter comme réel, virtuel, fantastique ou autre que parce qu’il est indiciel, indicatif
Par sa voix, la chanteuse baroque réunit la vie, la mort, et l’au-delà de la vie, au-delà de l’être, plus que la vie.
Il aura fallu dire « Je suis mort » pour que commence la vie en plus, la vie supplémentée par l’œuvre, plus que la vie.
On ne peut pas se préparer à la mort, tout ce qu’on peut faire, c’est en exiger toujours plus, plus encore que la vie.
Faire payer à l’autre l’écart entre survie et sur-vie.