Personal Shopper (Olivier Assayas, 2016)
Un cumul de dédoublements, d’incertitudes, de flottements, pour un film sans colonne vertébrale qui circule entre les genres
Un cumul de dédoublements, d’incertitudes, de flottements, pour un film sans colonne vertébrale qui circule entre les genres
Chaque jour ton corps change, tu es la même personne sans l’être et tu peux te réveiller tout·e autre.
Par les brèches de la famille, les fissures de la communauté, s’insinue une extériorité irréductible.
Pour échapper au jugement, il ne suffit pas que l’autre prenne sur lui tout le poids de la faute.
La version hip hop du lien communautaire (Geschlecht), son empoisonnement, sa corruption et sa dislocation.
Tu répondras à l’autre, dans l’irresponsabilité la plus absolue.
Il faut des femmes imprévisibles, illogiques, irrécupérables, pour créer entre les mondes d’autres liens.
Il n’y a rien à attendre de la différence des sexes.