L’amant double (François Ozon, 2017)
Je suis double mais l’autre en moi, mon jumeau, est déjà mort » – un dédoublement qui ne franchit pas la limite du « deux.
Je suis double mais l’autre en moi, mon jumeau, est déjà mort » – un dédoublement qui ne franchit pas la limite du « deux.
Ce n’est pas pour ses propres fautes qu’on paie, mais pour celles d’un autre.
Quand l’amour se décide, la trace se retire, elle s’efface – il faut plonger dans l’incertitude.
En répétant deux fois son nom dans le titre « JLG/JLG », Jean-Luc Godard redouble et redouble et dissémine l’écho de sa propre voix.
Un film qui démontre l’impossibilité de l’art, et creuse son tombeau.
Derrière le regard circulaire du système des médias, il y a des pleurs – impossibles à cacher, étouffer, réprimer, arrêter, surmonter.
Pour que du nouveau émerge, il faut une désynchronisation, un décalage, qui relance la dialectique entre l’Autrefois et le Maintenant.
Dans un film-cauchemar, la petite fille se retire après avoir payé le prix des blessures, des cicatrices, des souffrances que les autres se sont infligées.
film muet qui, par excès de pédagogie, refoule ce qui, à même le cinéma, mobilise l’inconscient.