Étiqueté : Inceste
La reine Margot (Patrice Chéreau, 1994)
Purifier la violence primordiale par la beauté des corps souffrants, réparer par un amour quasi-religieux un massacre abominable
Zelig (Woody Allen, 1983)
L’identité de celui dont l’identité est de ne pas en avoir est aussi une identité, celle qui oblige à vivre dans l’aporie
Les Diables (Christophe Ruggia, 2002)
Où la passion du toucher rejoint la passion d’emprise, fantasmatique ou défensive
Je tu il elle (Chantal Akerman, 1974)
J’aurai tout essayé, je me serai mise à nu, mais cela n’aura pas calmé ma faim, et me voici seule, au début
Ludwig, ou Le Crépuscule des Dieux (Luchino Visconti, 1972)
Souverain, le roi doit pouvoir, dans le domaine qu’il a choisi, affirmer sans compromis ni condition la loi qui lui est propre
Les Damnés ou la chute des Dieux (Luchino Visconti, 1969)
Pour transgresser sans limite les lois et normes courantes, la violence nazie prend appui sur une autre violence, familiale, qui laisse libre cours à toutes les perversions
Memory (Michel Franco, 2024)
Les souvenirs peuvent céder place à une autre mémoire, une archi-mémoire, une insaisissable pulsion amoureuse
La Marquise d’O. (Eric Rohmer, 1976)
Un amour inconditionnel que rien ne peut démentir, ni le viol, ni l’inceste, ni le scandale
Kinski Paganini (Klaus Kinski, 1989)
L’acteur-voyou, bête de cinéma, pédophile et incestueux, brave les interdits en portant à l’excès les moyens propres du cinéma
Aguirre, la colère de Dieu (Werner Herzog, 1972)
Le délire de souveraineté détaché du monde, ni crédible ni légitime, ne peut conduire qu’à l’autodestruction
The Third Murder (Hirokazu Kore-Eda, 2017)
Le jugement final, c’est que nul ne peut témoigner de la vérité.
Barbara (Mathieu Amalric, 2017)
Une hétérobiographie où, autour du secret préservé de l’autre, prolifèrent les autobiographies.
The Strange Thing About the Johnsons (Ari Aster, 2011)
Pour échapper au jugement, il ne suffit pas que l’autre prenne sur lui tout le poids de la faute.
Climax (Gaspar Noé, 2018)
La version hip hop du lien communautaire (Geschlecht), son empoisonnement, sa corruption et sa dislocation.
La Ciénaga (Lucrecia Martel, 2001)
Une désagrégation où, dans son opposition chimérique à l’animal, l’humain se déconstruit, jusqu’à la mort d’un enfant
May December (Todd Haynes, 2023)
Une relation quasi-incestueuse, non dite, met à l’épreuve les identités, déstabilise les généalogies, brouille les relations.
Lone Star (John Sayles, 1996)
Où l’inceste, étranger à la chaîne des dettes et des corruptions, peut sembler réparateur.
L’été dernier (Catherine Breillat, 2023)
L’amour (quasi-)incestueux est le seul qui, au coeur du continent noir, soit vraiment digne de ce nom.
Belle (André Delvaux, 1973)
Je dois, pour sur-vivre, me dépouiller de tout ce qui m’appartenait : identité, culture, personnalité, profession, croyances, etc.