Catégorie : Métacinéma
Godland (Hlynur Pálmason, 2022)
Quand s’effondrent les limites, les parerga, rien ne peut arrêter la violence originelle, inouïe.
Ecrit sur du vent (Douglas Sirk, 1956)
Comment écrire ce qui ne peut se dire ni en paroles, ni en images, mais seulement sur du vent, dans l’évanescence d’un film.
Portraits Fantômes (Kleber Mendonça-Filho, 2023)
Quand l’ancrage territorial et temporel du cinéma risque de s’effacer, il faut attacher sa ceinture et continuer.
Un été avec Monika (film d’Ingmar Bergman, 1953)
Un regard dans le film en appelle au-delà du film à un autre regard qui témoigne d’une alliance oto-biographique.
Aucun ours (Jafar Panahi, 2022)
En jouant son propre effacement, le réalisateur revendique et assume sa responsabilité.
Traité de bave et d’éternité (Isidore Isou, 1951)
Le cinéma est un art discrépant, où sons, images, significations, etc., quoique simultanés, ne parviennent pas à s’accorder.
Goutte d’or (Clément Cogitore, 2023)
En portant l’enfant mort, le voyant fait le deuil de ce que lui-même a été.
L’homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929)
Mettre le leurre cinématographique en œuvre tout en le tenant à distance, le démontant et le déconstruisant.
Le cameraman (Buster Keaton, 1928)
Le cameraman le plus crédible, le plus digne d’amour, c’est celui qui filme pour rien, sans projet ni intention (le singe).
Last Words (Jonathan Nossiter, 2020)
Au bout du compte, le dernier mot appartient au cinéma, car malgré tout, il porte encore la promesse.